De Cusco à Juli
Dans les rencontres sympa à Cusco, j'ai oublié Ana et Guillaume. Ce jeune couple d'architectes est aussi féru de musique. Ana transporte son violon sur son porte-bagages. J'ai mis leur site sur les liens de mon blog, ainsi que d'autres sites intéressants (j'ai enfin trouvé comment procéder).
Lundi 13 juillet Cusco - Cusipata 84 km
Je quitte Cusco vers 09h00 sous un beau soleil. Ca ne dure pas et j'ai même droit à quelques gouttes de pluie. La route est belle, elle remonte le cours du rio Vilcanota qui est très paresseux à cet endroit. Les cultures y sont présentes, majoritairement le maïs. L'élevage également avec de nombreux troupeaux de vaches et moutons. En cours de route, je peux admirer deux belles lagunas où les canards et d'autres oiseaux aquatiques s'ébattent.
A mi parcours, je suis rattrapé par Bettina et Raphaël, un couple de suisses qui étaient aussi à Estrellita. Ils campent et ont décidé de faire une centaine de km. Je m'arrête à Cusipata, un petit village où je vais loger dans l'unique hôtel qui est vraiment pourri. Il n'y a pas de douche, les wc sont un simple trou dans le jardin, caché par un rideau. La chambre est immense mais c'est très sale (même les draps...) Heureusement j'ai mon sac de couchage. Dès que le soleil s'est couché, le froid s'installe. Toutes les portes restant ouvertes, il fait aussi froid à l'intérieur que dehors. Je prends mon repas à 19h00 et je suis au chaud dans mon duvet avant 20h00.
Devant la porte du resto, dans le noir et le froid, une centaine d'indiens sont assis, dans le calme. Je ne sais pas ce qu'ils font mais ils sont bizarres...
Rio Vilcanota Avant Cusipata
Mardi 14 juillet Cusipata - Sicuani 61 km
Je pars sous un ciel menaçant, aussi la tenue hivernale est de sortie. Après 20 km le soleil fait des apparitions aussi j'enlève goretex et polaire. Le paysage est un peu monotone, heureusement le Vilcanota redonne un peu de charme à l'ensemble. Le bétail est encore plus nombreux qu'hier. De beaux troupeaux de vaches et de moutons sont en liberté. Quelques champs de blé bien dorés n'ont pas encore été moissonnés et c'est très joli. A une dizaine de km de l'arrivée je suis de nouveau rattrapé par Bettina et Raphaël, qui ont finalement campé avant Cusipata.
Sicuani est une petite ville agréable et très vivante. L'hôtel est beaucoup plus propre qu'hier mais je prends la douche froide car l'eau chaude n'existe pas ici. Ma chambre chauffée par le soleil est bien.
Sicuani Sicuani
Mercredi 15 juillet Sicuani - Santa Rosa 71 km
Le départ se fait sous un beau soleil mais il fait froid. J'ai mis la tenue d'hiver. La montée commence dès la sortie de la ville et va durer jusqu'au km 41. La pente est douce, avec de temps en temps un bon raidillon. Le vent souffle légèrement, il m'est favorable mais il est très froid. Il y a toujours beaucoup de fermes et de bétail tout au long de l'étape. Au sommet de l'Abra La Raya (4334 m), je suis content de moi car c'est le premier col si haut que je franchis à vélo, pour tous les autres, j'avais pris le bus... C'est un arrêt touristique et beaucoup de marchands d'artisanat local proposent leurs produits aux nombreux cars de passage. Même le train fait un arrêt dans la petite gare proche du col. La descente est tranquille, pas de folle dégringolade aujourd'hui. Au bas de la descente, débute l'altiplano péruvien. Je chemine sur un vaste plateau. Les champs sont tous jaunis, après les moissons et c'est la saison sèche. Sur les montagnes bordant le plateau, c'est la végétation classique de la haute montagne, avec une herbe rase. Nulle part, il n'y a d'arbres.
Santa Rosa est un petit village. Dans la seule hospedaje ouverte, la douche n'existe pas et mieux il n'y a pas d'eau... Je me débarbouille dans un seau puisé dans un baril qui sert de réserve d'eau. La chambre dont la peinture est neuve est très sale et les draps, là aussi ont déja servis (c'est l'hygiène des villages péruviens...) Heureusement mon fidèle duvet est là!! Il fait nuit noire avant 18h00 et un froid de canard s'installe. Dans le petit resto du village, je mange face à une famille de campesinos (paysans) locaux. La mère mange ses spaguettis à pleines mains. Elle dégouline de sauce du nez au menton. De temps en temps, elle enfourne une poignée de pates dans la bouche de l'enfant qu'elle porte sur sa poitrine. A côté, une fillette mange directement dans l'assiette en poussant avec les mains. Le père me tourne le dos mais quand il est sorti, il avait lui aussi beaucoup de sauce sur le visage. Ils se sont apparemment régalés... (mais moi non!).
Passage du col Abra la Raya Train d'altitude péruvien
Santa Rosa
Jeudi 16 juillet Santa Rosa - Pucara 77 km
Comme hier le soleil brille quand je quitte Santa Rosa. L'altiplano porte bien son nom, c'est vraiment plat. Il y a une trentaine d'années, j'avais lu un récit de Jacques Lanzmann où il racontait son cheminement sur l'altiplano. Ce nom m'avait fait rêver. C'est une suite d'immenses plateaux avec des fermes isolées, de loin en loin. Les troupeaux de vaches, moutons et lamas y paissent en toute quiétude. De temps en temps des mini-lagunas abritent des canards et d'autres oiseaux que je ne connais pas. Il y a également des oiseaux de la famille des corbeaux, (marron avec le bec jaune). Ils ressemblent à Heckel et Jeckel, les corbeaux voyous des dessins animés.
la circulation automobile très discrète, la route en très bon état et aucune difficulté à franchir, ont fait que cette étape a été très facile.
J'arrive à Pucara le jour où débute la fiesta. C'est une gigantesque foire et les rues sont noires de monde. J'ai un mal fou à me frayer un chemin à travers la foule avec mon attelage. Je trouve une chambre avec eau chaude dans une hopedaje très clean. Ouf!!!
Fiesta à Pucara
Vendredi 17 juillet Pucara - Juliaca 66 km
Je pars sous un beau soleil et un petit vent froid. L'altiplano me fait des farces et pendant 20 km c'est une série de montagnes russes, à travers de petites collines, puis le plateau s'élargit et l'altiplano reprend ses droits. Le paysage, un peu monotone est identique à la veille, avec les fermes et les troupeaux. La route est moins belle qu'hier. Le goudron est en partie défoncé et une portion est en piste en terre. Puis du goudron tout neuf, la chaussée vient juste d'être terminée. C'est sur cette partie que j'ai la plus grosse "chaleur" depuis le départ de Quito. Un gros semi-remorque me double et en même temps, un gros bus le double à lui. Cet abruti se rabat et ses roues sont aussi hautes que moi. Je suis obligé de quitter la route et de finir dans le talus pour éviter d'être écrasé. J'ai beau l'insulter et être planté dans la terre meuble du bas côté, il n'a même pas ralenti.
Quand j'arrive à Juliaca, après la triste banlieue commune à toutes les villes du Pérou, un collectivo déboite devant moi et me propulse sur un autre véhicule. Heureusement nous démarrions tous les deux et il n'y a pas eu de dégats. C'était ma journée!!!
A l'hôtel où je prends une chambre, je tombe sur Bettina. Ils sont depuis la veille dans cet hôtel car Raphaël est malade. Ils ne repartiront que dimanche. La ville de Juliaca est assez grande mais sans charme et beaucoup polluée.
Avant Juliaca Juliaca
Samedi 18 juillet Juliaca - Puno 45 km
Départ sous un soleil voilé. La sortie de la ville se fait dans un mélange de poussière et de fumée d'échappement très désagréable. La route avec son bitume tout neuf est par contre très roulante. Maheureusement elle n'est pas refaite jusqu'au bout et les derniers km sont une horreur. Ce ne sont plus des nids de poules mais des nids d'autruches...
Avant l'arrivée, une forte montée sur 8 km nous emmène à un col. Du sommet la vue sur Puno et surtout sur le lac Titicaca est superbe. La descente sur Puno se fait calmement sur route défoncée. La ville a l'air assez animée et il y a beaucoup de touristes. Puno est le point de départ pour les iles flottantes Uros baties en totora. Tous les jours une foule de touristes vont visiter ces iles et font la fortune de leurs habitants.
Dans ma chambre d'hôtel, une grande baie vitrée laisse entrer le soleil, il fait très chaud et je suis bien!
Puno Puno
Dimanche 19 juillet Puno - Juli 84 km
Comme hier, le soleil joue à cache-cache. La route refaite par endroits est en majeure partie assez défoncée et étroite. La circulation en ce dimanche est très dense surtout des bus et des camions. Ils klaxonnent pour que je roule sur le bas côté qui est pourri (terre, pierres et trous). Je fais la sourde oreille, alors ils me doublent en me frôlant et je les insulte car c'est très désagréable. Pendant 25 km on longe le lac Titicaca. Les petites maisons sur la rive paraissent assez belles et ont de petites cultures potagères tout autour. Ensuite on reprend la route sur plateau avec les fermes et le bétail. Aujourd'hui en plus des vaches, moutons et vigognes, il y a beaucoup d'ânes. J'en ai vu un écrasé sur le bas côté et vu son état le véhicule assassin a du morfler.
On traverse ensuite une zone montagneuse de grès rouge. Les formes des roches sont très originales et c'est très beau. Juli est un petit village et j'ai la chance de trouver un hôtel tout neuf. Ce sera ma dernière étape péruvienne.
Demain je dors en Bolivie.
Lac Titicaca avant Juli Avant Juli
Gros bisous à tous et à bientôt en Bolivie.
Lundi 13 juillet Cusco - Cusipata 84 km
Je quitte Cusco vers 09h00 sous un beau soleil. Ca ne dure pas et j'ai même droit à quelques gouttes de pluie. La route est belle, elle remonte le cours du rio Vilcanota qui est très paresseux à cet endroit. Les cultures y sont présentes, majoritairement le maïs. L'élevage également avec de nombreux troupeaux de vaches et moutons. En cours de route, je peux admirer deux belles lagunas où les canards et d'autres oiseaux aquatiques s'ébattent.
A mi parcours, je suis rattrapé par Bettina et Raphaël, un couple de suisses qui étaient aussi à Estrellita. Ils campent et ont décidé de faire une centaine de km. Je m'arrête à Cusipata, un petit village où je vais loger dans l'unique hôtel qui est vraiment pourri. Il n'y a pas de douche, les wc sont un simple trou dans le jardin, caché par un rideau. La chambre est immense mais c'est très sale (même les draps...) Heureusement j'ai mon sac de couchage. Dès que le soleil s'est couché, le froid s'installe. Toutes les portes restant ouvertes, il fait aussi froid à l'intérieur que dehors. Je prends mon repas à 19h00 et je suis au chaud dans mon duvet avant 20h00.
Devant la porte du resto, dans le noir et le froid, une centaine d'indiens sont assis, dans le calme. Je ne sais pas ce qu'ils font mais ils sont bizarres...
Rio Vilcanota Avant Cusipata
Mardi 14 juillet Cusipata - Sicuani 61 km
Je pars sous un ciel menaçant, aussi la tenue hivernale est de sortie. Après 20 km le soleil fait des apparitions aussi j'enlève goretex et polaire. Le paysage est un peu monotone, heureusement le Vilcanota redonne un peu de charme à l'ensemble. Le bétail est encore plus nombreux qu'hier. De beaux troupeaux de vaches et de moutons sont en liberté. Quelques champs de blé bien dorés n'ont pas encore été moissonnés et c'est très joli. A une dizaine de km de l'arrivée je suis de nouveau rattrapé par Bettina et Raphaël, qui ont finalement campé avant Cusipata.
Sicuani est une petite ville agréable et très vivante. L'hôtel est beaucoup plus propre qu'hier mais je prends la douche froide car l'eau chaude n'existe pas ici. Ma chambre chauffée par le soleil est bien.
Sicuani Sicuani
Mercredi 15 juillet Sicuani - Santa Rosa 71 km
Le départ se fait sous un beau soleil mais il fait froid. J'ai mis la tenue d'hiver. La montée commence dès la sortie de la ville et va durer jusqu'au km 41. La pente est douce, avec de temps en temps un bon raidillon. Le vent souffle légèrement, il m'est favorable mais il est très froid. Il y a toujours beaucoup de fermes et de bétail tout au long de l'étape. Au sommet de l'Abra La Raya (4334 m), je suis content de moi car c'est le premier col si haut que je franchis à vélo, pour tous les autres, j'avais pris le bus... C'est un arrêt touristique et beaucoup de marchands d'artisanat local proposent leurs produits aux nombreux cars de passage. Même le train fait un arrêt dans la petite gare proche du col. La descente est tranquille, pas de folle dégringolade aujourd'hui. Au bas de la descente, débute l'altiplano péruvien. Je chemine sur un vaste plateau. Les champs sont tous jaunis, après les moissons et c'est la saison sèche. Sur les montagnes bordant le plateau, c'est la végétation classique de la haute montagne, avec une herbe rase. Nulle part, il n'y a d'arbres.
Santa Rosa est un petit village. Dans la seule hospedaje ouverte, la douche n'existe pas et mieux il n'y a pas d'eau... Je me débarbouille dans un seau puisé dans un baril qui sert de réserve d'eau. La chambre dont la peinture est neuve est très sale et les draps, là aussi ont déja servis (c'est l'hygiène des villages péruviens...) Heureusement mon fidèle duvet est là!! Il fait nuit noire avant 18h00 et un froid de canard s'installe. Dans le petit resto du village, je mange face à une famille de campesinos (paysans) locaux. La mère mange ses spaguettis à pleines mains. Elle dégouline de sauce du nez au menton. De temps en temps, elle enfourne une poignée de pates dans la bouche de l'enfant qu'elle porte sur sa poitrine. A côté, une fillette mange directement dans l'assiette en poussant avec les mains. Le père me tourne le dos mais quand il est sorti, il avait lui aussi beaucoup de sauce sur le visage. Ils se sont apparemment régalés... (mais moi non!).
Passage du col Abra la Raya Train d'altitude péruvien
Santa Rosa
Jeudi 16 juillet Santa Rosa - Pucara 77 km
Comme hier le soleil brille quand je quitte Santa Rosa. L'altiplano porte bien son nom, c'est vraiment plat. Il y a une trentaine d'années, j'avais lu un récit de Jacques Lanzmann où il racontait son cheminement sur l'altiplano. Ce nom m'avait fait rêver. C'est une suite d'immenses plateaux avec des fermes isolées, de loin en loin. Les troupeaux de vaches, moutons et lamas y paissent en toute quiétude. De temps en temps des mini-lagunas abritent des canards et d'autres oiseaux que je ne connais pas. Il y a également des oiseaux de la famille des corbeaux, (marron avec le bec jaune). Ils ressemblent à Heckel et Jeckel, les corbeaux voyous des dessins animés.
la circulation automobile très discrète, la route en très bon état et aucune difficulté à franchir, ont fait que cette étape a été très facile.
J'arrive à Pucara le jour où débute la fiesta. C'est une gigantesque foire et les rues sont noires de monde. J'ai un mal fou à me frayer un chemin à travers la foule avec mon attelage. Je trouve une chambre avec eau chaude dans une hopedaje très clean. Ouf!!!
Fiesta à Pucara
Vendredi 17 juillet Pucara - Juliaca 66 km
Je pars sous un beau soleil et un petit vent froid. L'altiplano me fait des farces et pendant 20 km c'est une série de montagnes russes, à travers de petites collines, puis le plateau s'élargit et l'altiplano reprend ses droits. Le paysage, un peu monotone est identique à la veille, avec les fermes et les troupeaux. La route est moins belle qu'hier. Le goudron est en partie défoncé et une portion est en piste en terre. Puis du goudron tout neuf, la chaussée vient juste d'être terminée. C'est sur cette partie que j'ai la plus grosse "chaleur" depuis le départ de Quito. Un gros semi-remorque me double et en même temps, un gros bus le double à lui. Cet abruti se rabat et ses roues sont aussi hautes que moi. Je suis obligé de quitter la route et de finir dans le talus pour éviter d'être écrasé. J'ai beau l'insulter et être planté dans la terre meuble du bas côté, il n'a même pas ralenti.
Quand j'arrive à Juliaca, après la triste banlieue commune à toutes les villes du Pérou, un collectivo déboite devant moi et me propulse sur un autre véhicule. Heureusement nous démarrions tous les deux et il n'y a pas eu de dégats. C'était ma journée!!!
A l'hôtel où je prends une chambre, je tombe sur Bettina. Ils sont depuis la veille dans cet hôtel car Raphaël est malade. Ils ne repartiront que dimanche. La ville de Juliaca est assez grande mais sans charme et beaucoup polluée.
Avant Juliaca Juliaca
Samedi 18 juillet Juliaca - Puno 45 km
Départ sous un soleil voilé. La sortie de la ville se fait dans un mélange de poussière et de fumée d'échappement très désagréable. La route avec son bitume tout neuf est par contre très roulante. Maheureusement elle n'est pas refaite jusqu'au bout et les derniers km sont une horreur. Ce ne sont plus des nids de poules mais des nids d'autruches...
Avant l'arrivée, une forte montée sur 8 km nous emmène à un col. Du sommet la vue sur Puno et surtout sur le lac Titicaca est superbe. La descente sur Puno se fait calmement sur route défoncée. La ville a l'air assez animée et il y a beaucoup de touristes. Puno est le point de départ pour les iles flottantes Uros baties en totora. Tous les jours une foule de touristes vont visiter ces iles et font la fortune de leurs habitants.
Dans ma chambre d'hôtel, une grande baie vitrée laisse entrer le soleil, il fait très chaud et je suis bien!
Puno Puno
Dimanche 19 juillet Puno - Juli 84 km
Comme hier, le soleil joue à cache-cache. La route refaite par endroits est en majeure partie assez défoncée et étroite. La circulation en ce dimanche est très dense surtout des bus et des camions. Ils klaxonnent pour que je roule sur le bas côté qui est pourri (terre, pierres et trous). Je fais la sourde oreille, alors ils me doublent en me frôlant et je les insulte car c'est très désagréable. Pendant 25 km on longe le lac Titicaca. Les petites maisons sur la rive paraissent assez belles et ont de petites cultures potagères tout autour. Ensuite on reprend la route sur plateau avec les fermes et le bétail. Aujourd'hui en plus des vaches, moutons et vigognes, il y a beaucoup d'ânes. J'en ai vu un écrasé sur le bas côté et vu son état le véhicule assassin a du morfler.
On traverse ensuite une zone montagneuse de grès rouge. Les formes des roches sont très originales et c'est très beau. Juli est un petit village et j'ai la chance de trouver un hôtel tout neuf. Ce sera ma dernière étape péruvienne.
Demain je dors en Bolivie.
Lac Titicaca avant Juli Avant Juli
Gros bisous à tous et à bientôt en Bolivie.